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n° 25 - n° 26 & n°27
écrit le
1° juin 2006 (sans photos)
PREMIERES NOUVELLES DE
MADAGASCAR
C'est samedi 27 mai que nous avons rejoint la grande île.
L'avion avait une heure de retard mais nous avons quand même été
accueilli à l'arrivée par la famille de Yary, collègue
de Xavier. Le départ a été ultra rapide, l'hôtesse
de l'air était à peine assise quand on a décollé,
et à l'arrivée, l'avion a rebondi...
C'était pour nous mettre dans l'ambiance!
Une grande maison est à notre disposition, tout le monde
apprécie les chambres et le calme.
Dès dimanche, Nina, soeur de Yary, nous a emmené
visiter le centre ville. A 8 dans une 4L, nous avons dévalé
les rues jusqu'à l'avenue de l'indépendance. Là,
notre chauffeur, Naly ( frère de Yary) nous a laissé et
c'est Nina qui nous a guidé.
Avoir une guide est très agréable et cela facilite
bien les premiers repaires!
Quel changement par rapport à l'Afrique du Sud!
il y a du monde partout, on nous salue, on nous sourit tout le temps,
un vrai plaisir!
La pauvreté est une évidence, la plupart des
gens marchent pieds nus et les mendiants nous repèrent vite.
Nina nous a vite mis dans l'ambiance: c'est en taxi collectif ( taxi-be)
que nous sommes rentrés. Ces mini bus ne partent que
lorsqu'ils sont archi pleins, on est serré comme des sardines
en boîte bien sûr mais on préfère ça
au métro parisien!
Les changements de climat et autres ont fait que la turista est réapparue
très vite. Joachim et moi avons le ventre complètement
à l'envers! On espère un rétablissement rapide
grâce au riz, plat principal, et au Coca Cola, que
l'on trouve partout bien sûr.
Naly a un copain qui est guide, nous allons le rencontrer pour organiser
notre séjour. Sur Madagascar, on ne circule qu'avec un
guide car les agences de location de voitures demandent des assurances
hors de prix aux touristes.
Voilà donc un premier aperçu de Madagascar.
Nous sommes ravis d'être là, car pour le moment, tout
nous enchante. Je ne vous écris cependant pas plus car la turista
me vrille les intérieurs.
J'espère que nous pourrons vous donner des nouvelles mais rien
n'est sûr car on ne sait pas comment fonctionne Internet en
dehors de la capitale.
A bientôt!
écrit le
15 juin 2006
MADAGASCAR
L'île rouge
Nous sommes à Madagascar depuis déjà
trois semaines et les émotions se bousculent dans nos têtes.
Nous nous sommes immergés dans la population malgache
dès les premiers instants et tout le reste a soudain disparu.
Tout est tellement fort qu'il nous est bien difficile de penser
au retour en France.
Pendant une semaine, nous avons vécu à Tana
(Tananarive) dans la maison de Yary. Nina, sa soeur,
était avec nous le soir après son travail. Toujours gaie,
c'est elle qui nous a appris à aller au centre ville en Taxi-be,
à parler un peu malgache, à comprendre les coutumes. Naly,
son frère, nous a aussi beaucoup aidé pour aller faire
les courses, pour chercher une banque, pour trouver un chauffeur-guide
surtout...
Dans chaque ville, il y a un monde fou dans les rues, toute la vie
malgache est là, pour vendre, acheter, discuter,
vivre quoi (bt32337R, bt32618R, bt32732R).
Les
voitures et taxis-be, qui sont des minibus, se fraient un chemin
difficilement et on se demande comment les chauffeurs font pour n'écraser
personne. Ça fait peur.
Dans la ville, il y a aussi des rizières et des cultures
maraîchères. Toutes les surfaces plates sont utilisées.
(bt32060R)
A Tana, si on est riche, on est quand même au milieu des plus
pauvres (bt32055R, bt32089R).
Tout le monde partage la même rue en terre, le même moyen
de transport. Alors, nous nous sommes tout de suite retrouvés
au milieu des gens, eux-mêmes très étonnés
de voir des enfants blonds aux yeux bleus.
Les plus jeunes éclatent de rire et nous interpellent:
"Vazaha!". Nous sommes les étrangers blancs,
ceux que tout le monde regarde avec respect. On nous salue en français
et certains parfois viennent nous parler. Nous achetons riz,
fruits et légumes dans la petite rue commerçante
près de la maison, comme tout le monde.
Autour de Tana et sur les Hautes Terres, les rizières sont
partout. Lorsque le riz a été récolté,
on utilise la boue pour fabriquer des briques (bt32394R). Où
encore on laisse les enfants y chercher des poissons (bt32093R).
Comme tout nous parait simple après l'Afrique du Sud! Pas vraiment
d'insécurité, beaucoup beaucoup de sourires, c'est magique
pour nous.
Et pourtant, comme la plupart des gens sont pauvres! Ils marchent
pieds nus souvent, portent ce qu'ils peuvent comme vêtement
et mangent quand ils ont de l'argent. Mais ce qui nous frappent, c'est
qu'ils sont courageux, gais, patients. On se sent
bien petits à côté... On a des choses à
apprendre..
Après cette semaine un peu spéciale, nous avons quitté
la capitale pour le week-end de Pentecôte. Avec Nina,
Naly et sa copine Erika, ainsi qu'un petit neveu, nous
sommes allés voir le parc national d'Andasibe. Nous avons
aussi fait la connaissance de Mamy, notre sympathique chauffeur.
Nous avons posé nos sacs dans un petit hôtel au coeur de
la ville. Nuits difficiles mais que de rencontres avec les enfants
autour! Noémie s'est fait des copines, toutes contentes
de montrer qu'elles savaient parler un peu français (bt32208R,
bt32220R). Tout le monde parle malagasy ( malgache) et le français
s'apprend à l'école, quand on a la chance de pouvoir
y aller Nous avons même eu droit à une danse improvisée,
toute simple, juste pour nous faire plaisir (bt32229R). Petit bonheur
du quotidien qu'on ne trouve peut-être qu'ici, à Madagascar.
Le dimanche, nous avons fait une journée sportive, à
la recherche des lémuriens cachés dans les arbres
ou les bambous (bt32152R, bt32197R).
C'est ici que l'on peut observer, entre autres, le Lémurien
Indri, au pelage noir et blanc, dans la forêt tropicale humide
(bt32189R). Nathan n'a pas lâché une seconde le guide
du parc pour ne rien perdre des explications et ne pas rester avec
une question sans réponse!
A la nuit tombée, nous sommes encore revenus pour chercher cette
fois les caméléons. Nous avons vu 6 espèces
différentes sur 9, du tout petit caméléon nain
(bt32270R), au gros caméléon Parsonii (bt32269R).
Depuis le 7 juin, nous sommes repartis sur les routes, vers
le sud de la grande île. Mamy est notre chauffeur et nous
voyageons dans son mini bus. Mamy connait aussi beaucoup
de choses, il est notre guide et interprète bien souvent. C'est
très appréciable.
Mickaël voyage aussi avec nous, c'est un neveu de la famille.
Il parle peu français mais il est de toutes les aventures. Timide,
toujours souriant, il s'entend bien avec Joachim. Officiellement, dans
les hôtels, on le présente comme notre guide, ainsi il
partage avec Mamy une chambre qui est généralement gratuite
pour eux.
Nous
avons fait connaissance avec les zébus, qui sont comme
les vaches de chez nous, en plus maigre souvent (bt32444R). Imaginer
un zébu sans bosse, pour un Malgache, cela fait rire!
La vie se passe dans la rue car les maisons sont petites. On
y mange, les enfant y jouent, on y travaille et on discute (bt32308R,
bt32311R, bt32468R).
Tout le monde se lave dehors (bt32133R) et lave beaucoup ses
vêtements (bt32733R), cela fait de grand espace colorés
partout (bt32402R).
Nous avons remarqué des visages très différents.
Il y a des influences arabes, asiatiques ou africaine partout (bt32408R,
bt32582R, bt32852R).
En route vers le sud, nous avons fait une première étape
au parc national de Ranomafane. La fin du trajet a été
éprouvante pour tout le monde car la piste était
en très mauvais état et en travaux. Le tout dans la
boue, le crachin malgache et le froid: Cadeau de
la forêt tropicale humide! C'est une jeune femme sympa
qui nous a guidé à la recherche des lémuriens
Sifaka et Lémur Fulvus (bt32533R) et qui nous a fait connaître
l'arbre du voyageur, symbole de Madagascar (bt32566R). Je vous laisse
deviner où était Nathan...
Nous avons continué plus au sud et notre halte à
Ambalavao nous a permis de découvrir l'artisanat local:
Le papier Antemoro (bt32660R). A partir de l'écorce d'un
arbre, on fabrique une pâte à papier, puis du papier artisanal
dans lequel les femmes incluent des fleurs. Très joli et la visite
de la fabrique nous a bien plu. Cette région est le pays des
Betsileo, qui construisent leurs maisons tout en hauteur (bt32495R)
et qui portent toujours sur eux le Lamba, grand tissu qui sert à
tout (bt32722R).
En bifurquant vers le sud-ouest, nous avons rejoint le parc
de l'Isalo. Décors de western, canyon profond (bt32787R),
Maki Catta (bt32931R) et autres lémuriens (bt32811R,
bt32814R), piscine naturelle, c'est un des endroits les plus beaux que
nous ayons vu à Madagascar (bt32862R).
Même si la randonnée sous la chaleur fut un peu difficile,
on aurait bien prolongé ce bout de rêve un peu plus. Mais
dans les parcs malgaches, les guides sont obligatoires. Cela a un coût
et laisse moins de liberté.
Nous venons de rejoindre la mer après un dernier trajet
dans un décor semi désertique. Rien de très beau
mais le sous-sol de cette terre regorge de saphir. La fièvre
monte lorsqu'un filon est découvert, les malgaches affluent...
Mais ce sont les acheteurs thaïlandais et sri lankais qui ramassent
le plus d'argent. Les pauvres restent pauvres , et récoltent
en prime une vie misérable, dans l'insécurité et
la violence ainsi que des conditions de travail abominables, le tout
sur fond de prostitution. Bref, on n'a fait que passer... (bt32965R)
Nous allons bien, malgré quelques petits désagréments.
La "turista" qui aime faire parler d'elle, le trop
grand harcèlement des vendeuses de souvenirs dans les villages
touristiques, les moustiques, les pistes où on
est secoué en permanence... Rien de bien grave et les sourires
des enfants font tout oublier (bt32209R). Pas pressé de rentrer
en bref! (bt32297R)
Béa
notre dernier carnet de bord
malgache écrit fin juin
MADAGASCAR
AUTRES DECOUVERTES
De Madagascar, nous connaissions les Hautes Terres et ses petites
villes, nous avions aussi traversé les plaines arides,
autrefois recouvertes par la forêt. Mais Mam', notre chauffeur,
nous avait réservé d'autres surprises.
C'est grâce à lui que nous avons découvert les
côtes et l'océan.
Après un passage à Tuléar, grande ville
de la côte ouest, nous avons rejoint le petit village d'Ifaty
(bt33240R, bt33261R)
Ici, tout semblait tranquille: la vie s'écoulait au gré
de la pêche et des touristes. Les pirogues à
balancier sillonnaient le lagon à la recherche des langoustes
(bt33118R), les enfants ramassaient les coquillages à marée
basse, en chantant tous ensemble (bt33219R, bt33238R).
Les femmes, quant à elles, harcelaient les rares touristes:
- " On va faire les massages tout à l'heure, hein? ça
fait du bien les massages!"
- " Je fais les tresses tout à l'heure, hein? C'est joli
les tresses!"
- " Tu achètes mes colliers, ils sont très jolis
pour les enfants!"
20 fois par jour, y compris dans l'hôtel, ça
a de quoi énerver et comme nous ne sommes pas des touristes
classiques, nous avons refusé tout ou presque.
"Méchants avec malgaches!", nous a-t-on crié
un jour sur la plage. On a assumé en se disant que décidément,
le tourisme n'apporte pas que des bonnes choses aux habitants puisqu'il
entraîne des comportements peu naturels et qu'il fausse les relations
Nous avons quand même apporté notre "contribution"
au village:
Un matin, nous avons embarqué à bord d'une pirogue
à balancier pour une journée découverte (bt33073R).
Bertrand, le beau piroguier, nous a emmené sur le lagon pour
découvrir les poissons. Avec masque et tuba, chacun selon
sa méthode (bt33107R, bt33143R), nous avons pu observer les
coraux , les oursins et des poissons dignes de la Mer Rouge! Un
régal!
Puis nous avons rejoint la plage près du village pour le déjeuner.
Bertrand et ses copains n'ont jamais voulu manger avec nous, ça
ne se fait pas avec les touristes, ici. Dommage (bt33192R). Un pêcheur
avait proposé un poisson capitaine (bt33186R), cela nous
a permis de patienter en attendant qu'un autre arrive avec une langouste.Bertrand
était content parce que le contrat est plus cher quand
il peut offrir une langouste aux Vasaha! (bt33271R)
Le lendemain, c'est avec un employé de l'hôtel
que nous sommes partis dans des charrettes tirées par des zébus.
Direction: la forêt de Baobabs. Quelle découverte!
Avec leur tronc qui semble planté à l'envers et leurs
branches qui ressemblent à des racines, les baobabs sont pourtant
majestueux et très impressionnants. Certains arbres, vieux
de mille ans, ont des morceaux de bois plantés dans le tronc:
cela sert d'échelle pour aller récolter le miel lorsqu'il
y a un nid d'abeilles en haut Joachim et Nathan ne se sont pas privés
d'escalader une paroi aussi extraordinaire! (bt33293R, bt33310R)
Mais comme partout à Madagascar, la forêt
est en danger: ici, on brûle les arbres pour en faire du charbon
de bois (bt33313R), seul combustible que les malgaches peuvent acheter.
Les baobabs restent presque seuls, on ne les brûlent pas,
eux, ils sont sacrés et ne font pas du bon charbon A certains
endroits, se dressent encore l'arbre-bouteille (bt33300R),
le Balsa et le baobab. Notre guide en est malade, lui dont la mère
est guérisseuse et connaît l'importance de chaque plante,
mais il sait que les Malgaches n'ont pas le choix pour le moment.
Ils doivent vivre le moins mal possible, l'écologie n'est
pas leur préoccupation et c'est bien normal.
En remontant dans les Hautes Terres, avant d'aller découvrir
la côte est, Mam' nous a emmené chez les Zafimaniry.
Ce peuple, qui vit au sud de Antananarivo, est le parent pauvre
de cette région. Le
riz ne pousse pas bien ici, le climat est rude ( il peut neiger au mois
d'août!) et le réseau routier est quasi inexistant.
(bt33393R)
Pourtant, les Zafimaniry ont un don: Ils sont les meilleurs sculpteurs
du pays. Leurs statues sont extraordinaires, elles représentent
des scènes de la vie quotidienne, sculptées dans
du bois précieux de Palissandre. Malheureusement, ils
ont beaucoup de mal à écouler leur marchandise et bradent
à des prix dérisoires ce qu'il fabriquent.
Nous avons marché 2 heures pour rejoindre un village perdu
dans la montagne. Notre guide, Touky, nous avait prévenu:
ici la malnutrition est très importante et les gens sont
tellement pauvres qu'ils ne changent de vêtements qu'une fois
par an. (bt33404R) Tout au long du chemin, un jeune garçon, Zita
(bt33411R), nous a suivi avec ses boîtes à miel
en palissandre. Il voulait être sûr qu'on lui achèterait
quelque chose.
La rencontre de ces gens a été pour nous un choc
énorme. Peu de sourires pour nous accueillir, des enfants
grelottant sous la pluie dans leurs vêtements légers,
des regards durs (bt33405R). C'est cela aussi et surtout, Madagascar,
une pauvreté matérielle tellement immense que 600
ONG se battent sur l'île pour aider la population.
Notre arrivée était très attendue et nous avons
fait ce que nous avons pu pour leur acheter des objets, de façon
que chaque famille puisse gagner un peu d'argent.. Nous avons pris aussi
tous les enfants en photo et nous leur enverrons les clichés
bien sûr. (bt33409R, bt33417R, bt33418R)
Mais cette visite a été très éprouvante,
car nous n'avions jamais été confronté à
une telle misère depuis le début de notre voyage.
Le premier village Zafimaniry, accessible par la route, est aidé
par une ONG française. Celui-ci, non...
Alors, on voudrait faire plus, donner sans compter, mais rien n'est
simple et rien ne doit être fait sous le coup de l'émotion
ou de la pitié. Les ONG travaillent mais ne peuvent aider
toute la population. Elles réclament donc surtout du gouvernement
un engagement concret envers les Malgaches.
Nous sommes repartis sous la pluie, avec nos sandwichs que nous
n'avions pas pu sortir devant eux, et que nous avons partagés
plus loin avec Zita et Touky.
Avec une grosse boule dans la gorge aussi.
Notre vie en France pourra-t-elle être comme avant?
Il nous a fallu du temps pour refouler notre trop grande émotion.
Nous sommes repassé à Tana, où nous avons déposé
Mickaël (bt33413R) qui
devait rester pour soigner un doigt très abîmé.
Et comme notre relation avec Mam' était de plus en plus
sympa, nous lui avons proposé d'emmener sa femme, Haja, pour
notre dernier périple. Et ce fut une excellente idée!
En descendant vers la côte est, nous avons visité
une petite réserve animalière .
A Manaka, on peut toucher les animaux, ils sont presque
apprivoisés. Les enfants s'en sont donnés à cur
joie, ils en avaient besoin
Après la visite aux lémuriens Sifaka (bt33461R,
bt33467R, bt33494R) et Fulvus (bt33515R, bt33519R, bt33526R),
nous avons vu les nombreuses espèces de caméléons
(bt33563R, bt33573R, bt33575R, bt33586R, bt33593R, bt33600R), les
Geckos (bt33618R),
les serpents (bt33555R, bt33636R), les grenouilles
et crapauds (bt33671R, bt33675R), les Iules (bt33664R) et
les tortues (bt33657R). Impossible de retenir tous les noms!
Et puis enfin, à quelques jours de notre retour
en France, nous avons rejoint la côte est, venteuse, exposée
aux cyclones violents de leur été. (bt33754R, bt33757R)
Nous avons découvert et apprécié le canal des
Pangalanes, si calme et si beau. (bt33720R, bt33734R)
En remontant vers le nord, nous avons fait une pause dans un hôtel
en bord de plage, où, grâce à une bonne négociation,
nous avons obtenu un bungalow face à l'océan. (bt33812R)
Les pêcheurs passaient près de nous
en revenant de la pêche (bt33807R), les femmes du village venaient
aussi faire des tresses aux touristes (bt33806R) et discuter un
peu mais il n'y avait pas la pression désagréable et la
tension d'Ifaty.
Mam' et Haja nous ont fait goûter des fruits extraordinaires,
nous avons bu le lait de coco (bt33833R, bt33839R), après
que Mam' eut fendu les noix fraîches (bt33837R, bt33843R),
nous avons fait du volley (bt33855R) et du ping pong, nous nous
sommes baignés, nous avons encore longuement discuté avec
Mam' et Haja, si simples, si agréables.
Tout cela sentait un peu la fin et chacun tentait de profiter de chaque
instant.
Nous avons repris la route de Tana puis nous avons
dû quitter Mam' et Haja. Pas d'adieu mais un au revoir très
très ému, et le sentiment d'avoir vécu avec eux
des moments forts.
Mam', Haja, vous faîtes partie de notre vie, vous êtes
nos amis pour toujours et nous nous reverrons, c'est promis.
La veille de notre départ, nous avons dû aussi dire
au revoir à Eliane, qui nous a si souvent rendu service,
à Nina qui nous a appris tant de choses et avec qui nous
avons tant ri, au gardien de la maison, Rodrigue (bt33926R),
et à sa femme et ses deux petites filles, copines de Maïlys
pendant nos journées à Tana. (bt33918R, bt33939R)
Madagascar est un pays qui nous a comblé, tant pour la
faune et la flore que pour les relations extraordinaires que nous avons
pu avoir avec les gens. Un peu la cerise sur le gâteau en somme.
Aucun de nous six n'avait très envie de rentrer en France,
chacun sentant bien que cette expérience incroyable, que nous
avions vécue ensemble, prenait fin.
Mais nous avons maintenant toute la vie pour savourer notre voyage
et même si le retour à la "civilisation" a été
et est toujours un choc énorme, nous allons prendre le temps
de vous retrouver et de mettre en chantier tous les projets que nous
avons.
Nous ne sommes plus tout à fait les mêmes, même
si nous ne sommes peut-être pas si différents, c'est
notre nouvelle richesse et nous en sommes très heureux.
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