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voir aussi toutes les photos de cette étape dans l'album n° 19 .. n°20

. écrit vers le 23 avril

NAMIBIA!


La Namibie nous a ouvert tout grand les bras et c'est avec délice que nous avons plongé dans ses richesses naturelles.
Un vrai bonheur!
Ici, la Nature est immensément belle, ses couleurs et ses reflets nous mettent des lumières plein les yeux. Ici, la Nature est réellement préservée et chacun peut avoir l'impression de fouler un sol vierge.
Inutile de vous dire que cela a un prix, le porte-monnaie en sait quelque chose!

Une fois passée la frontière, nous avons rejoint assez vite le Fish River Canyon (bt28775R). Ce n'est encore pas le Colorado, mais tout de même, quelle profondeur! Le regard plonge pour apercevoir tout au fond le petit ruisseau qui serpente (bt28833R, bt28913R). Au coucher du soleil, l'esprit se perd vers l'horizon, et l'on se sent un peu petit, si tant est qu'on soit grand... (bt28808R)
le 8 avril

Nous sommes ensuite remontés vers le nord, toujours sous un grand soleil. L'atmosphère est plus détendue qu'en Afrique du Sud bien que Noirs et Blancs ne se mélangent pas. Pourtant, nous avons eu une rencontre sympa avec le garde d'un camping. Longuement, il a parlé de sa vie, des relations entre les gens, du Botswana qui est son vrai pays. Il nous a écouté aussi et son opinion des français semblait plutôt bonne. Un moment chaleureux que nous avons beaucoup apprécié.
Plus tard, nous avons rencontré Bryan, français installé dans un village perdu. Sa connaissance des namibiens est impressionnante et, comme il est passionné d'art africain, il nous a aussi appris beaucoup de choses, sur la pierre à savon, le bois utilisé ou encore les styles différents. Super rencontre.

Et puis, et puis nous avons avancé vers le plus beau désert du monde, le plus vieux aussi: Le désert du Namib.
Au passage, nous avons fait la connaissance des springboks, les antilopes les plus connues de Namibie, si fines et si gracieuses. (bt28981R)
Nous avons aussi rencontré un gros coléoptère, qui se fait souvent écraser sur les routes. Nathan n'a pas eu peur de le prendre dans ses mains, puis de le laisser marcher à sa guise! (bt28902R)
Nous avons découvert les fameux nids d'oiseaux Républicains, qui ont parfois des proportions impressionnantes (bt28741R). Tous les oiseaux se rassemblent dans ces " maisons communes" par de petites ouverture situées en dessous Que de piaillements!

Dans la première section du Namib, peu désertique, nous avons fait une superbe randonnée. Dans les hautes herbes, nous nous sentions comme des chasseurs à l'affût du gibier (bt28991R). Mais nous n'étions pas si rassurés que ça avec tous les cris de babouins que l'on entendait!
En admirant les Kokerboom (bt29014R), que l'on appelle aussi "arbre à carquois" parce que les Bushmens utilisent les branches évidées pour porter leurs flèches, nous avons monté puis redescendu les collines avec plaisir (bt29029R).

La fin du parcours s'est terminé par le passage au fond du canyon. Pas si simple pour certains de descendre en tenant la chaîne! Mais on aime ces passages un peu corsés parce que l'escalade est notre sport familial préféré. (bt29067R, bt29078R)
Alors, avec chacun sa technique, avec un peu d'aide pour certains (bt29074R, bt29089R), nous sommes passés, et le décor était si beau qu'on serait bien repartis en arrière, rien que pour le plaisir!

C'est à Sesriem que nous avons vraiment fait connaissance avec les dunes rouges.
Un jour, en fin d'après-midi, nous nous sommes enfoncés dans la vallée asséchée (bt29170R). La première dune nous a coupé le souffle: cette couleur, cette grandeur , c'est inimitable (bt29201R)! Pensez que le sable du désert du Kalahari, transporté sur des centaines de Kms par le fleuve Orange, puis par le courant du Benguela, est arrivé ici pour former ce désert immense, le plus vieux, le plus rouge, avec les dunes les plus hautes du monde.
Le sable joue avec la lumière, la lumière danse avec les formes, les formes se marient entre elles pour créer des contrastes. Tout semble épuré, rien ne parait superflu. C'est le décor le plus simple que nous ayons vu, un des plus beaux de notre voyage. (bt29209R, bt29226R)


Tout naturellement, nous sommes monté sur la dune 45 ( quel nom pour une si belle dame, les namibiens ne sont pas poétiques!) (bt29296R). Nous avons marché, touché, observé ce sable qui change de couleur en permanence (bt29287R, bt29344R).

Ensemble, nous avons regardé le petit point blanc, tout en bas, notre fourgon (bt29305R). Ensemble, nous avons porté loin le regard au dessus de la vallée (bt29294R). Ensemble, nous avons attendu que le soleil se couche derrière les dunes (bt29358R). Et c'est la lune, énorme, qui nous a émerveillés (bt29391R).

Le lendemain, à 5h du matin nous sommes revenus pour le lever du soleil. Avec encore du brouillard plein la tête, nous avons compris au dernier moment qu'il nous faudrait faire 5 Kms à pied pour rejoindre Sossusvlei, le coeur de la vallée. Impossible de faire cette distance très sableuse avec le fourgon, impensable de payer 10 euros par personne pour cette courte distance en 4X4. Courageusement, nous nous sommes mis en route (bt29413R) et très vite des touristes compatissants nous ont pris en stop.
Tôt le matin, les contrastes sont encore plus prononcés, quel régal pour les yeux (bt29431R, bt29461R)! Mais quelle surprise aussi de découvrir des fleurs (bt29415R)! Cette année, le désert prend une autre dimension car il y a eu plus de pluie durant la saison.
le 14 avril

Nous avons d'abord rejoint le site de Deadvlei (bt29452R, bt29616R), la "cuvette morte", ou les arbres dressent leurs grands bras desséchés vers le ciel. Un endroit sans vent, sans bruit, terriblement chaud (bt29508R).


Un lieu de contrastes: l'orange des dunes, le noir des arbres, le blanc de la croûte de sel. Superbe. (bt29502R, bt29520R, bt29530R

Avec des pauses "boisson et céréales", en marchant lentement à cause de la chaleur, nous avons poussé nos pas jusqu'à Sossusvlei et là, quelle surprise! Il y avait de l'eau dans la cuvette! Une eau laiteuse, mélange de sable et de sel avec de petits arbres verts sur les rives. (bt29671R)
Nous avons a nouveau grimpé la dune pour admirer les ondulations du désert Comment peut-on imaginer que la Nature puisse créer des endroits aussi magnifiques? La magie du désert a gagné nos coeurs, la simplicité du décor nous a souvent laissé sans voix. Mais la gaîté nous a repris et c'est dans de grands éclats de rire que nous sommes redescendus ... à la nage (bt29640R, bt29648R). Toutes les techniques étaient efficaces: brasse, crawl ou nage papillon. Et on n'était même pas mouillé! (bt29632R, bt29636R, bt29639R)


Il a bien fallu repartir, laisser une dernière fois le regard onduler sur les dunes puis poser nos empreintes dans le sable de la piste, jusqu'au bout. Personne ne nous a pris en stop cette fois-ci, mais heureusement, le ciel voilé nous a épargné les trop fortes chaleurs. Ensemble, nous avons marché, comme ces aventuriers courageux qui n'avaient pas peur d'affronter les déserts du monde. Un peu comme Tintin au pays de l'or noir, un peu comme Théodore Monod aussi, mais plus modestement. (bt29682R)

Nous sommes ravis de découvrir la Namibie, ravie de nous étourdir avec tant de beauté. Nous remontons maintenant vers le nord après une étape par la côte atlantique, très humide et brumeuse, là où se trouvent les villes de Walvis Bay et Swakopmund

 

******************************

 

écrit le 6 mai 2006

NAMIBIE SAUVAGE

16 avril 2006 (voir album n° 20)
Nous avions aimé la Namibie pour ses paysages, c'est sa faune que nous avons découverts en remontant vers le nord. Toujours en traversant des paysages incroyables (bt29708R).
Dans un pays plus grand que la France mais peuplé d'un million d'habitants seulement, on peut faire de grandes distances sans rencontrer personne. Mieux vaut éviter d'avoir un ennui mécanique!

Pour nous rafraîchir un peu, après le désert du Namib, nous avons fait un petit tour sur la côte atlantique, brumeuse et froide en permanence Le fourgon s'est couvert de boue pour l'occasion en parcourant les pistes très humides du Namib (bt29712R).
Puis nous sommes allés rencontrer des namibiens dont le travail consiste à protéger les guépards du pays. En effet, ces félins sont franchement détestés des fermiers blancs car ils s'attaquent aux troupeaux. La fondation fait donc un gros travail de sensibilisation pour que l'espèce, en voie de disparition, soit préservée. (bt29728R, bt29730R, bt29754R)

21 avril

Nous avons suivi un guide pour observer quelques guépards en enclos qui ne peuvent plus être remis en liberté. Puis nous avons assisté au repas et on nous a expliqué que la viande d'âne était leur préférée!
De belles bêtes, pas très grosses mais bien sauvages. (bt29744R)

Mais notre grande découverte de la faune s'est faite en traversant l'immense réserve d'Etosha. Heureusement, les nombreux orages que nous avions subi avaient pris fin, marquant par la même occasion la fin de la saison des pluies, bien plus tardivement que les autres années.
Impossible de rester insensible à tous ces animaux, paisibles pour la plupart, farouches généralement, que l'on a pu observer pendant des heures.
Par contre, pas question de sortir du fourgon car de nombreux félins rôdaient en permanence. Nous avons été déçu de n'en voir aucun, ce n'était pas la bonne époque. Et puis cette année, la saison des pluie a tardé à s'arrêter, ce qui fait que les animaux pouvaient encore se disperser dans les nombreux points d'eau.
Mais tout de même, nous avons assisté à des moments surprenants: La danse d'une girafe, qui s'emmêlait les pattes en passant de la course à la marche (bt30177R), la poursuite d'un zèbre par deux gnous, le repas gargantuesque d'un éléphant qui arrachait de l'herbe à tour de bras, ou plutôt de trompe (bt30262R, bt30272R), le combat entre deux jeunes bubales rouges (bt29895R), et le même en version impala... (bt29853R)


Nous avons aussi croisé bien des regards animaliers: celui du tout petit steenbok (bt29878R), celui des tendres girafes, ces grands dames placides (bt30074R, bt30192R, bt30194R, bt30214R),

celui des zèbres, petits et grands (bt30028R, bt30088R, bt30222R, bt30232R),

celui des springboks, tellement nombreux qu'ils devenaient familiers (bt29828R), celui des trop rares impalas à face noire aux oreilles démesurées (bt29865R, bt29868R, bt29889R),

celui des oryx, dont les cornes toutes droites nous impressionnaient un peu (bt30019R), celui des gnous au front buté (bt30099R), et puis le petit chacal à Chabraque (bt29913R),

l'écureuil terrestre (bt29839R), les oiseaux aux couleurs extraordinaires et les rapaces au regard sévère (bt29902R, bt29908R).

Nous nous sommes parfois sentis un peu petit, sur cette terre qui est leur seul royaume, un peu attendris, un peu émus devant toute cette vie. Nous avons vu la vie africaine, celle qui s'organise autour des Pans, cuvettes argileuses et salées, vestiges des immenses plans d'eau d'autrefois.
Un grand moment.

En poursuivant notre route vers le nord, nous avons eu une grande surprise: Après le passage d'une barrière sanitaire, nous avons basculé dans un autre monde Plus de clôtures à l'infini mais des champs ouverts et des huttes traditionnelles, rondes ou carrées (bt30375R, bt30385R, bt30452R, bt30490R); des vaches, des ânes et des chèvres sur les routes; et des gens partout, graves ou joyeux.

25 avril

Ici, c'est l'autre partie de la Namibie, celle dont la terre est gérée de façon communautaire, celle où les troupeaux n'ont pas de contrôle vétérinaire, celles où les gens sont pauvres mais savent toujours vivre ensemble et partager. (bt30374R, bt30423R)

Cette partie de la Namibie est pour tous, alors que dans le sud, 45% du territoire namibien appartient à 7000 fermiers blancs, sous forme de grandes propriétés privées.
Nous avons aimés les rires des enfants et leurs mains toujours levées, et aussi le salut des hommes, les groupes de femmes qui se retournaient et souriaient en nous voyant passer.

Notre voyage en Namibie s'est terminé ainsi, et nous garderons l'image d'un pays contrasté, sauvage et beau à la fois, coloré et souriant, parfois distant ou accueillant.
Une belle étape. (bt29890R)


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