Pérou
Impressions & anecdotes

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- Pérou = pays de toutes les polices: police nationale, police du transit, police de la route, police du tourisme, police sanitaire, police de l'écologie,...

- Plat préféré des Incas: le cuy: le cochon d'inde farci. Il se mange avec les doigts, on peut manger la tête mais c'est en option.

- Ici, le beurre existe (même le beurre salé, oh merveille!), la crème fraîche aussi (pas comme celle de Normandie mais bon, c'est mieux que rien). et on trouve même du lait facilement.

- Boisson préférée des péruviens: l'Inca Cola. C'est la seule boisson capable de concurrencer le Coca Cola. Elle est jaune fluo, elle pétille, et elle sent le Malabar. Tu en bois, tu ne trouve pas ça bon. Mais après, irrésistiblement, tu y reviens.

- Les Péruviens sont les rois des jus de fruits. Tous les fruits tropicaux sont bons à être mixés dans la rue. Pour les vitamines, c'est parfait et ça remplace avantageusement les dessert qui n'existent quasiment pas

- moyens de transport en ville: les vélo-taxi, les mini-taxi ( de marque Daewoo), les taxis, les bus. Quand un taxi voit un piéton, il klaxonne pour savoir s'il veut monter. Comme on est à pied et qu'on est des touristes, on nous klaxonne tout le temps!

- Les péruviens aiment les blondes: 50 fois par jour, on se retourne sur notre passage, on veut nous toucher, on veut se faire photographier avec l'un d'entre nous. Si ça continue, on va se faire colorer les cheveux en noir. Ou alors on va se faire payer, comme les femmes qui proposent de se faire photographier avec leur lama. Ça financerait le voyage!

- C'est à Cuzco que nous avons enfin trouvé des livres en français. Merci les péruviens!

- L'arbre-roi, ici, c'est l'Eucalyptus, très beau, très grand, très odorant. Mais il n'y a toujours pas d'herbe à l'horizon.

- Vous savez quoi ? Au Pérou, comme en Bolivie d'ailleurs, nous, les Trosseille, on se sent bien. Parce que les Péruviens ( et les Boliviens) sont petits, ou plutôt, ils sont grands.... comme nous! Alors on peut se regarder dans les yeux sans se faire une tendinite aux cervicales. Vous ne vous rendez pas compte, ça change la vie! Il y a même des hommes plus petits. C'est génial.

PETITE EXPERIENCE DE L'ALTITUDE

Quand on s'amuse à monter au dessus de 3 000m d'altitude, on est tout content d'être aussi haut. C'est seulement quand on se plonge dans son petit quotidien qu'on réalise les conséquences:

- Les stylos n'explosent pas mais ils fuient abondamment à cause du changement de pression Surtout les nouveaux stylos genre Pilot, les plus modernes en fait. Mr Bic avait du prévoir car ses stylos, eux ne fuient pas!

- La colle? Oui, c'est pareil. Les colles avec un applicateur à bille ou en mousse sont les pires. Donc, faites votre choix avant de partir!

- L'eau qui bout, bout. Mais elle bout à une température plus basse, ce que le riz et les nouilles apprécient moyennement. Et nous, on doit mâcher "des grains cuits et des grains crus" ( à répéter le plus vite possible...). L'autre inconvénient, plus sérieux, c'est qu'on ne peut pas espérer désinfecter l'eau de cette façon.

- Beaucoup plus grave encore: les crêpes n'ont pas un comportement normal et cette fois-ci, ce n'est pas parce que les ingrédients viennent de Bolivie. Après une étude approfondie, il semblerait que la farine ne se sente pas bien à 4 000m. Bref les crêpes sont pleines de trous et se cassent en deux alors qu'elles sont encore molles. Le goût, heureusement, reste acceptable.

- Les lampes ont quelques faiblesses, aussi. Certains se demandent si elles n'ont pas besoin d'oxygène pour briller.

- Le diesel fume, beaucoup. Noir, malodorant, ils nous donnait des complexes au début car tout le monde pouvait admirer notre pollution ambulante. Mais on a vu tellement pire qu'on s'y est habitué.

- La bouteille de gaz dans le coffre: A 4 400m, elle se porte comme un charme, acceptant sans broncher d'assurer le chauffage pour la nuit. A 4 500m, dommage pour nous, elle déclare forfait et, curieusement, le gaz ne sort plus alors qu'il devrait sortir encore plus vite ( moins de pression dehors = plus de pression dedans ?). Conclusion: il vaut mieux compter sur ses pulls en alpaga que sur son moderne petit chauffage.

- Le comportement humain: La respiration s'accélère. Impossible de faire des pompes ni même de courir. On est essoufflé rien qu'en se retournant dans son lit. Certains ont mal dans les poumons, d'autres, comme Joachim observe que les mouches se lavent les ailes ... On peut donc en conclure qu'on n'est pas des vigognes et que l'altitude n'est pas totalement adaptée à notre corps.

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